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Alexandra Dobbs
Sophrologue et Hypnothérapeute
Alexandra Dobbs
Sophrologue et Hypnothérapeute

Comment bien vivre son expatriation ?


horloges de quatre pays différents

Vivre dans un nouveau pays, trouver de nouveaux repères et s’intégrer dans une culture parfois éloignée de la sienne peut être difficile. C’est une entreprise au long cours que de s’habituer à une nouvelle façon de vivre, à une alimentation inconnue, à des conditions d’hygiène différentes, etc. Il faut prendre le temps de s’acclimater.

Comment s’adapter à un nouveau pays ?

Le processus d’adaptation interculturelle et la description la plus connue du choc culturel auquel cela peut donner lieu ont été décrits depuis quelques décennies comme suivant une courbe en U. C’est J.S. Black et M.E. Mendenhall (1991) qui ont théorisé pleinement cette approche. La théorie de la courbe en U brosse une succession de quatre étapes formant une courbe d’ajustement prenant la forme d’un U qui confronte le degré d’adaptation de l’expatrié au temps passé par ce dernier dans le pays d’accueil. 

 

Les 4 étapes sont :

  • La lune de miel : l’expatrié va découvrir et s’émerveiller de tout ce qui l’entoure ;
  • La crise /le choc culturel : les différences entre les cultures se font ressentir avec un sentiment d’anxiété et parfois même de rejet par rapport au pays d’accueil ;
  • L’adaptation : l’expatrié va accepter et s’adapter aux changements ;
  • La maîtrise : l’expatrié se sent de plus en plus à l’aise dans son environnement et s’est adapté à la culture locale.
schéma du cycle de vie de l'expatriation

Comment dépasser le choc culturel ?

Après une première période de" lune de miel " pendant laquelle la nouveauté, la différence, l’étrangeté, l’inconnu fascinent, il n’est pas rare que s’ensuive le choc culturel.  Prenant progressivement conscience des contrastes qui existent entre son pays d’origine et celui d’accueil, l’expatrié se voit exposé à des situations qui le déstabilisent. Cela intervient à la fois dans la sphère professionnelle et privée. S’installe alors un sentiment d’anxiété et de désorientation.

La personne va commencer à douter de ses capacités à faire face à son nouvel environnement, à adopter
une attitude négative par rapport à ce qui l’entoure,
aux difficultés, aux pertes de repères. Pour certains la colère, le doute, la frustration, la peur, la solitude apparaîtront. Même des problèmes mineurs peuvent devenir des sources d’agacement, frustration et perte de confiance. Lors de cette phase, l’humeur change et la sociabilité de la personne en est affectée, ce qui peut créer un cercle vicieux.

Les différences culturelles deviennent alors accablantes et de plus en plus présentes et stressantes, notamment en raison de l’incompréhension des règles qui pourraient permettre l’ajustement à la nouvelle culture. C’est dans de telles circonstances que l’hostilité à l’encontre du pays d’accueil et à sa population peut parfois se développer. Les malentendus entravant quotidiennement les interactions apparaissent comme de véritables obstacles. C’est également le moment où certaines personnes ressentent ce qu’elles nomment le "mal du pays".

Lorsque cette phase se prolonge ou crée trop de souffrances, il peut être nécessaire d’être accompagné.

Se faire accompagner avec l’hypnose et la sophrologie

En étant accompagné.e en séance vous pouvez apprendre à identifier et composer avec vos émotions (peur, colère, anxiété…), clarifier vos besoins et envies dans le cadre de l’expatriation, (ré)activer votre confiance en vous, développer votre capacité d’adaptation, etc

Mon expérience personnelle

A titre personnel, j’ai vécu dans 4 pays différents, changé 8 fois d’écoles, voyagé dans plus d’une trentaine de pays ; j’ai grandi dans une famille bi-culturelle et mon foyer actuel est tri-culturel. Je connais donc ces questions d’identité, d’adaptation et de différences qui sont parfois déstabilisantes, mais qui une fois dépassées peuvent être formidablement enrichissantes !


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